La matrice, est l’espace où se reflète nos réflexes,
Elle ne faillit sous aucun prétexte,
Cette pièce essentielle à notre machine,
Si ce n’est, pour la rouille qui nous chagrine.
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La matrice comme esprit.
Elle est forme de médiation,
Elle relie, organise, met en relation, génère,
Elle impose des contraintes, des normes, des règles,
Elle se construit des autres et modifie les perceptions.
Tout au long d’une vie, elle se nourrit, s’abreuve,
De la vie extérieure, qu’elle intègre à sa structure.
Nous sommes tous des matrices,
Chaque expérience, interaction, décision,
Chaque rencontre, émotion, pensée,
Se conjoint dans nos esprits.
Le mirage, disait Lao Tseu,
Est le symbole de l’illusion.
Et la vérité réside au-delà,
Des apparences trompeuses,
De ce mirage apparaissant là,
Et de ses images creuses.
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Le mirage est le miroir de l’existence humaine.
Les deux faces se tournent le dos, l’une exprime la tromperie, l’autre la beauté.
L’une est tromperie, confusion et illusion; l’autre est créativité, poésie et éphémérité.
Ses illusions nous égarent, sa beauté nous inspire,
Il crée des des images à partir de lumière et d’air,
Et perd la vérité pour les moins téméraires,
C’est une invitation, pour se perdre et créer,
Pour interroger la nature de notre réalité,
Nos perceptions et nos croyances.
Le spécimen,
Investi de croyances multiples,
Scientifique ou chamanique,
Fait lien entre les mondes,
Il est amulette céleste,
Talisman de protection,
Ou classeur d’espèces,
Au gré d’informations.
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La nature est intelligible,
Le spécimen est phénoménologue.
Fécond, car il permet des avancées dans la compréhension du monde vivant, de ses mécanismes et de ses interactions.
Limitée, car il néglige la dimension subjective de l'expérience vivante, celle qui échappe à la mesure et à la quantification.
Il est perçu, affecté et identifié,
Dialoguant sur la nature du monde,
Et les traditions de la pensée.
La forme qui vit, est la force qui anime tout,
De la nature à l'univers, sans détours, partout,
Elle est la danse des étoiles dans l'espace,
Et celle des feuilles de l'arbre qui s’enlacent.
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La forme vivante est l’expression d’une vibration, d’une force interne.
Un mouvement, une danse, l’anime, comme symbole du reflet de la vie.
Elle est symbiose et binôme : propriété émergente de la matière d’un côté, entité spirituelle de l’autre.
Elle est un processus, de l'embryon à l'adulte, de la graine à la plante, de l'œuf à l'oiseau.
Une transformation incessante, une croissance, une différenciation.
Dynamique, elle est le Télos de l’être, l’entéléchie des philosophes, l’essence propre.
“Quand le monde gronde, au-dehors,
Il est une douceur, qui jamais, ne s’endort.
Elle reste douce, tant que l’on n’oublie pas,
Qu’il faut toujours, revenir sur ses pas.”
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L’imaginaire se présente ici comme un refuge.
Il est un domaine complexe, omniprésent, abondant d’images, d’idées, de représentations.
Ce système que nous créons, indépendamment de la réalité tangible, est notre source.
Source d’inspiration et de création, de muse et de bulle, de fuite et ensuite ?
Mille formes, mille chemins, on est libres d’explorer, de rêver,
Il est la brise légère qui brouille la réalité qu’on ne veut voir.
Il est l’impulsion soudaine d’une idée qui accroche les cœurs.
Il est la multitude de sens que notre esprit lui laisse prendre